Bambi spent some time this evening reading about the worrisome/sad news of Lebanon. For a change, she started searching the net for songs that she can dedicate to her birth country, which is going through its worst crisis ever and for which her heart is broken…
It is unbelievable the number of patriotic songs we can find for Lebanon in Arabic for sure, in French (to a great extent), and in English or even in mixed languages. Yes, one thing is clear: This tiny country is loved by so many artists, Lebanese and international!
One of these artists is called Ycare. Bambi just discovered his talent! He is a French singer, born in Dakkar (Senegal) to Lebanese parents (https://en.wikipedia.org/wiki/Ycare).
His song, entitled “The Cedars“, opened the Games of the “Francophonie” [“Les Jeux de la Francophonie“] in 2013 in Nice (France). The French lyrics, likely written by him, appear further below… What a moving song. Bravo et merci!
“Dites à quoi servent les paysages
Si on ne peut pas les raconter
A quoi bon être une montagne
Qui ne sait pas se déplacer
Avant que la chaleur ne gagne
Ses sommets enneigés.
O toi Liban, je t’ai cherché,
Il n’a pas suffi que je parle,
Pour que tu me comprennes enfin
Alors j’ai agité les mains, en vain
Et puis un jour j’ai rencontré
Un vieux chêne qui m’a raconté
Son histoire de très loin
Depuis ce jour les cèdres enfin
Parlent français
Et plus rien n’est pareil
On peut tous enfin festoyer
Je m’emplis d’une joie intense
La lune de l’Orient immense
Traverse la Méditerranée
Pour éclairer la France
A quoi peut servir ton sourire
Si je ne peux pas le retourner
Afin de voir tes yeux qui brillent
Et si je ne sais pas écrire tant pis
Mes poèmes ne sont qu’en Français, tu sais
O toi Liban, je t’ai cherché,
A-t-il suffi que je m’en aille
Pour que tu me comprennes enfin
Alors j’ai agité les mains, en vain
Et puis un jour tu as rencontré
Ce vieux chêne qui t’a raconté
La même histoire qu’à moi
Depuis ce jour les cèdres en toi
Parlent français
Et plus rien n’est pareil
On peut tous enfin festoyer
Je m’emplis d’une joie intense
La lune de l’Orient immense
Traverse la Méditerranée
Pour éclairer la France
O toi Liban, je t’ai cherché,
Il n’a pas suffi que je parle,
Pour que tu me comprennes enfin
Alors j’ai agité les mains, en vain
Et puis un jour j’ai rencontré
Un vieux chêne qui m’a raconté
Son histoire de très loin
Depuis ce jour les cèdres en moi
Parlent français.“